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Nouveau rendez-vous de Cinéma du réel le « Festival parlé », donne à la parole aux praticiens.

Toute la journée du 18 mars, 3 temps de discussions pour explorer de manière transversale le positionnement documentaire dans différentes disciplines comme la philosophie, l’architecture, le théâtre, la danse, l’art contemporain, la photographie et le cinéma.

>> ENTRÉE LIBRE

Le « festival parlé » est une journée proposée au public pour poser la question : « qu’est-ce que le documentaire ? ».

En partenariat avec SACRe

Lundi 18 mars, de 11h30 à 22h / Centre Pompidou, Forum -1, Petite salle

En 2019, pour ce premier « festival parlé », 3 tables rondes seront organisées afin d’explorer de manière transversale le positionnement documentaire dans différentes disciplines comme la philosophie, l’architecture, le théâtre, la danse, l’art contemporain, la photographie et le cinéma.

#1 « LE FAIT DIVERS ET L’HISTOIRE » I de 11h30 à 14h

Une table ronde animée par Antoine de Baecque, historien et critique de cinéma

Avec Yolande Zauberman, cinéaste et Gilles Saussier, artiste photographe et professeur à l’École nationale supérieure de la photographie (ENSP) à Arles

Événement anodin, le fait divers relève de l’ordinaire et de l’anecdote. Mais de cette actualité éphémère, le geste documentaire vient questionner la portée plus générale. Par là même, le documentaire a aussi pour tâche de révéler la charge historique du fait divers, pour élaborer son propre rapport à l’Histoire, dont il devient alors le témoin, sinon le révélateur.

Suivi d’une conclusion-performance par Elizaveta Konovalova

#2 « LE DÉSIR DE L’AUTRE ET LA PLACE DE L’AUTEUR » I de 15h à 17h30

Une table ronde animée par Sylvain Bourmeau, journaliste et producteur de “La Suite dans les idées” sur France Culture, professeur associé à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

Avec Alice Diop, cinéaste, Patrick Bouchain, scénographe

Alors que la fiction ne porte la trace que du seul désir de son auteur, le documentaire se tisse aussi avec le désir de l’autre. Le documentaire se construit dans une relation à l’autre, il se construit avec, et s’il se construit contre c’est toujours tout contre. La place de
l’auteur n’en est que plus aiguë dans la distance paradoxale que celui-ci entretient avec son objet : elle se détermine ainsi dans les choix de mise en scène qui la rendent d’autant plus visible ou assumée.

Suivi d’une conclusion-performance par Marcelline Delbecq / Jenny Teng

#3 « LE RÉCIT ET L’EFFET DU RÉEL » I de 18h30 à 22h

Une table ronde animée par Alice Leroy

Avec Claudine Bories et Patrice Chagnard, cinéastes, Emilie Rousset, Louise Hémon, créatrices de « Rituels », une collection évolutive de films et performances et Dominique Petitgand, musicien

Le récit ordonne le disparate du monde, il structure et hiérarchise les faits. Le documentaire au contraire, est le lieu de l’accident, de l’imprévu, du verre qui se brise et qui soudain dans un effet de réel, témoigne de ce qui existe. Dans quelle mesure cette contradiction apparente permet-elle de penser le récit documentaire ? Il y a t’il tension ou contradiction entre l’un et l’autre ? Comment dans le travail de l’œuvre l’un et l’autre trouvent-ils leur place ?

Cette journée est ponctuée de performances de doctorantes du programme SACRe, qui questionnent leur pratique documentaire.

> Elizaveta Konovalova* avec « Garage avec vue sur la mer »
La connexion entre deux villes, situées sur les rives opposées du Pacifique – Vladivostok et San Francisco.

> Marcelline Delbecq* et Jenny Teng*, « Insulaires »
Entre une Amérique empêtrée dans ses mythes et une Asie en perpétuel mouvement, des corps sans identités, des esprits fantômes, des lieux taisant leur histoire.

> Mélanie Pavy* et Sophie Houdart, « On sort donc les tripes petit à petit, en faisant bien attention de ne pas les percer… » Dans la petite ville de Tôwa, préfecture de Fukushima, Japon, à une cinquantaine de kilomètres de la centrale nucléaire éponyme, les expériences de vie diffractées des habitants qui les affectent eux aussi bien que nous, spectateurs.