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Le laboratoire SACRe et l’ENS-PSL ont le plaisir de vous inviter à la soutenance de thèse

d’Arthur Bart (promotion 2017, SACRe-ENS) intitulée :

« Les « effets de ratio ». Une étude de cas des effets de mise en scène liés au choix de formats d’image étroits.

 

La soutenance de thèse aura lieu le 17 septembre 2021, en deux temps :

  • 9h : projection du film « Nous sommes deux drôles » d’Arthur Bart au cinéma Le Champo (51 rue des écoles, 75005 Paris)
  • 10h : soutenance de thèse en salle « Lettres 1-2 » (couloir Recherche, 2ème étage, Bâtiment B) à l’ENS-PSL (45 rue d’Ulm, 75005 Paris)

Composition du jury :

  • Antoine de Baecque (ENS)
  • Eugène Green (réalisateur)
  • Vincent Amiel (Université Paris 1)
  • Gilles Mouëllic (Université Rennes 2)
  • Frédérique Berthet (Université Paris 7)
  • Thierry Jousse (Réalisateur et critique)
  • Claire Mathon (Directrice de la photographie)
  • Priska Morrissey (Université Rennes 2)

 

Résumé de la thèse :

Ce travail vise à mettre en évidence, à travers l’écriture d’un texte de recherche et la réalisation d’un court-métrage de fiction, la valeur expressive des formats d’image dans le cinéma narratif. Nous partons de l’idée selon laquelle chacun des formats d’image possède un potentiel de figuration qui lui est spécifique et exerce de ce fait une influence sur l’organisation de l’espace cinématographique. Certain.e.s réalisateurs.trices s’appuient consciemment sur ce potentiel de figuration du ou des formats choisis afin de créer des effets précis de mise en scène. Nous mettons ainsi en évidence, à partir d’un corpus de films contemporains réalisés entièrement ou en partie dans un format d’image étroit (ratio inférieur à 1,66 : 1) différents usages expressifs des formats d’image. Nous identifions plusieurs « fonctions expressives » de ces formats étroits. Pour chacune d’entre elles, nous déclinons la manière dont le format intervient dans la mise en scène : fonction d’oppression, fonction d’intimité, fonction de sensation, fonction affective, fonction symbolique. Chacune de ces fonctions est activée par des agencements précis de mise en scène qui viennent puiser dans le format utilisé différentes qualités liées à son potentiel de figuration. C’est en ce sens que cette attention portée au choix d’un format, ou à la variation de formats, définit un procédé qui, si nous pouvons en trouver des traces dans l’histoire du cinéma, semble se déployer dans le cinéma contemporain avec une certaine consistance. Le film que nous avons réalisé, Nous sommes deux drôles (26’), dialogue pleinement avec l’objet de nos recherches. Nous avons cherché à y faire exister le format comme élément expressif de nos choix de mise en scène.