Marcelline Delbecq* publie « À la dérobée » dans le n°23 de la revue Sillages critiques.
« Que se passe-t-il la première fois que l’on pose son regard sur quelque chose, sur quelqu’un, quelque part, avec l’idée de transformer cet instant en image ? Que cadre-t-on dans son viseur ? Quelle partie du monde nous saute aux yeux pour que l’on puisse la capturer ou se fait au contraire tellement discrète que ce n’est qu’en la photographiant qu’apparaît la possibilité de la révéler ? Si je remonte loin en arrière pour retrouver ce qui, dans mon cas, a tout déclenché, je me souviens exactement de l’endroit où l’envie de transformer un instant en image est née. (…) »