Marcelline Delbecq, doctorante SACRe-ENS, a publié deux nouveaux articles. Chemin faisant (Entre-Temps) et Sans titre (revenante) (The Art Newspaper) sont deux textes qui, chacun à leur manière, s’inscrivent dans le cours de sa réflexion sur ce que la fixité de l’image donne à lire du mouvant.
D’une part, un texte écrit pour aborder les enjeux de la traduction d’après un livre qui relate l’expérience d’une traductrice, Corinna Gepner ; d’autre part un essai fragmentaire écrit à partir d’une série de photographies du photographe japonais Yasuyuki Takagi, puisées dans ses archives familiales et le plus souvent sans date, sans auteur, sans référence. La réflexion qu’elle mène depuis deux ans sur le portrait d’une jeune femme anonyme à Ellis Island lui a donné l’occasion d’interroger ce qu’une image peut donner à lire et à écrire. Et également à penser l’acte de traduction comme le pivot de cette recherche (traduire de l’image au texte, d’une langue à l’autre, du passé au présent).
15/04/20 : Sans titre (revenante) (The Art Newspaper)
« En découvrant le Japon il y a quelques années, l’artiste et écrivaine Marcelline Delbecq a réalisé la prégnance de la notion de Mujo 無常 (impermanence). »
19/05/20 : Chemin faisant (Entre-Temps)
« La rencontre avec certains textes donne parfois le sentiment d’être fortuite. À l’inverse, d’autres nous attendaient là, quelque part, depuis toujours semble-t-il, depuis bien avant qu’ils n’aient été écrits. Et c’est l’effet produit par Traduire ou perdre pied de Corinna Gepner, publié en 2019 dans la collection La Contrebande des éditions lilloises La Contre-allée – une collection entièrement dédiée aux écrits de traductrices et traducteurs dont les voix sont, par définition, toujours plus ou moins tues. »