Chargement Évènements
Cet évènement est passé

Le laboratoire SACRe et l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs ont le plaisir de vous inviter

à la soutenance de thèse de Benoît Pype (SACRe-EnsAD, mention Design) intitulée :

Infraobjets : Pour une aisthesis des fonds

 

La soutenance de thèse se tiendra le 22 mars à 14h, à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, au 31 rue d’Ulm 75005 Paris (Amphithéâtre Bachelier). L’exposition des travaux de recherche aura lieu au plateau vidéo (niveau -1).

 

Composition du jury de thèse :

– Jean-Paul FOURMENTRAUX, Professeur des Universités, AMU Rapporteur 

– Laurent VONNA, Maître de conférences, UHA Rapporteur 

– Camille PAULHAN, Professeure, Ensba-Lyon Examinatrice 

– Carole ÉCOFFET, Chargée de recherche, CNRS Examinatrice 

– Dominique WILLOUGHBY, Professeur des Universités, Paris 8 Examinateur 

– Marc THÉBAULT, Artiste, ENSAD Examinateur 

– David QUÉRÉ, Directeur de recherche, CNRS-ESPCI Directeur de thèse 

– Serge VERNY, Maître de conférences, ENSAD Co-directeur de thèse 

 

Résumé de thèse :

Nombre d’articles de presse, d’œuvres littéraires et d’études sociologiques consacrées au temps de la modernité diagnostiquent tour à tour une accélération de l’histoire, de la culture, de la société, voire du temps lui-même. À la suite d’un examen des forces et limites propres à ces analyses, nous confrontons le diagnostic de « dissémination attentionnelle » avec celui d’une « indisponibilité programmée », posés par différents chercheurs. Nous soutenons alors la possibilité d’un renouvellement de l’expérience esthétique en contexte muséal, au-delà des dichotomies entre attention profonde et hyper attention (Hayles, 2007), entre concentration et dispersion (Citton, 2021). Notre proposition artistique des Infraobjets participe ainsi à l’élaboration d’une aisthesis des arrière-fonds et embrasse en cela les enjeux éco-politiques de notre temps. Cette thèse en recherche-création, menée au sein de l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris, entend mobiliser l’infime comme vecteur d’une sensibilité renouvelée aux fonds. Cette position porte alors au plus haut point le risque de la discrétion et du « non-vu », à l’heure ou l’instantanéité demeure le mode de réception prédominant. Le dernier moment de notre thèse expose, à travers le « Manifeste discret », la figure de l’artiste en Infraterrestre : celui qui accompagne la remontée des fonds inaperçus via la saisie des intervalles infimes.

 

Pour assister à la soutenance, merci de bien vouloir vous inscrire à cette adresse : direction.recherche@ensad.fr