Le laboratoire SACRe et l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs ont le plaisir de vous inviter
à la soutenance de thèse de Luc Perera (SACRe-EnsAD) intitulée :
« Tala Sound : un projet social pluridisciplinaire en design sonore carnatique pour patients Alzheimer »
La soutenance de thèse aura lieu le mercredi 14 décembre 2022, à 9h à l’EnsAD au 31, rue d’Ulm (75005 Paris), dans l’amphithéâtre Rodin.
La soutenance est ouverte au public sur inscription.
Thèse de doctorat SACRe mention Design de l’Université Paris Sciences et Lettres (PSL),
préparée à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) / EnsadLab, groupe de recherche Symbiose.
Direction de thèse : Pierre JOUVELOT, directeur de recherche, Mines Paris ; Patrick Renaud, designer, responsable du groupe de recherche Symbiose d’EnsadLab
École Doctorale 540 de l’École Normale Supérieure (ENS-PSL).
Équipe d’accueil 7410 : PSL-SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche).
Laboratoire de préparation : EnsadLab (EnsAD)
Composition du jury de thèse :
- Mme Sandra BERTEZENE (examinatrice) : Professeur, directrice de l’Equipe pédagogique nationale santé & solidarité, Cnam Paris.
- M. Pierre JOUVELOT (directeur), Directeur de recherche, Centre de recherche informatique., Mines Paris, Université PSL.
- M. Gilles GUERRIER (rapporteur), Professeur associé en anesthésie réanimation, centre de recherche Cordeliers à Paris.
- Mme Anne Sophie RIGAUD (examinatrice), Professeur des universités praticien hospitalier, Université Paris Descartes.
- M. Frank PECQUET (rapporteur), Maître de conférences Design sonore, Université Paris 1 Sorbonne.
- M. Patrick RENAUD (co-encadrant), Professeur et designer, Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
- Mme Brigitte FLAMMAND (invitée)., IGESR Education nationale Enseignement supérieur, MEN, Paris.
Résumé de thèse :
L’axe de recherche de cette thèse relève du domaine de l’innovation en design sonore dans les champs des arts appliqués et du design d’objet. L’objectif est de participer à l’apaisement de patients atteints de la maladie d’Alzheimer à l’aide de rythmes carnatiques (Inde du sud). Pour atteindre cet objectif, il a d’abord été effectué – dans trois lieux et auprès de publics différents – des sondages portant sur l’apaisement ressenti à l’écoute de la musique indienne. Par la suite, cette même musique a été testée avec succès auprès de patients déments sévères de l’AP-HP Paul Brousse à Villejuif. A la suite de ces expériences sonores, un dispositif médical innovant lié à cette approche a été élaboré : la Tala Box. Pour que l’objet envisagé soit valide, ont été intégrées à la partie extra-culturelle de notre proposition, ces rythmes indiens véhiculant divers symboles culturels, métriques et un rapport au temps, une méthodologie d’usage devant respecter des règles sanitaires strictes mais aussi une approche pédagogique liée aux musicothérapeutes, à qui était a priori destiné l’objet. Pour sa réalisation mécatronique, projetée sous formes collaborative et participative du niveau secondaire jusqu’à l’enseignement supérieur, en questionnant la méthodologie pédagogique dans son ensemble et les écarts de niveaux de compétences entre les passerelles d’enseignement, ont également été testées différentes approches pour questionner les types d’innovation dont pouvait relever ce dispositif comme la théorie CK, l’effectual, le jugaad et le frugal, ainsi que la notion de proof of concept. Autour de la Tala Box se dessine également un projet en design social qui questionne la place de l’utilisateur, la notion de besoins et la valeur d’usage à l’hôpital, tout en essayant de créer un lien fédérateur intergénérationnel.